Quel est votre parcours professionnel ?
Après avoir obtenu mon diplôme d'ingénieur chimiste généraliste à l'Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Montpellier, je me suis orienté vers un doctorat à l'Université de Zurich où je suis resté 3 ans avant de rejoindre l'Institut Culinaire de France.
Pourquoi avoir choisi l'Institut Culinaire de France ?
J'ai toujours pensé que je ferais une reconversion en pâtisserie. Lorsque j'ai pris la décision de le faire, j'ai souhaité suivre une formation rapide et efficace en 1 an. Les portes ouvertes virtuelles de l'Institut Culinaire de France m'ont permis de constater la qualité de la formation et m'ont décidé à venir sur Bordeaux.
Qu'est-ce qui vous passionne dans les arts culinaires sucrés ?
Ce qui me passionne le plus, c'est le partage d'émotions que peut transmettre un dessert. J'aime aussi le partage de connaissances qu'implique l'apprentissage de la pâtisserie et j'aimerais que ce soit les deux choses qui se retrouvent dans mon futur.
Pourriez-vous nous présenter votre projet ?
Mon projet consiste à mélanger mes deux passions principales qui sont la pâtisserie et les sciences. C'est de là que vient le nom de Réactions Sucrées. Faire une direction artistique et des créations basées sur les sciences en partageant des faits scientifiques amusants. Des pâtisseries très épurées et innovantes. L'idée est de faire un parallèle entre les deux univers d'où la phrase :
La chimie, c'est comme la cuisine, mais il ne faut pas lécher la cuillère
Comment est née l'idée de ce projet ?
Je voulais réunir mes deux passions alors qu'elles ont longtemps été en concurrence. J'aime découvrir tout ce qui peut se faire en pâtisserie. Je teste toutes les boutiques et créations dès que j'en ai l'occasion afin de dénicher de nouvelles idées et de nouvelles saveurs. La personne qui m'inspire le plus parmi les grands chefs est Aurélien Cohen. De plus, j'ai travaillé pendant des années en laboratoire de chimie ; je pense que cela m'a permis d'acquérir des compétences que je peux appliquer aujourd'hui comme la rigueur et l'organisation.
Comment s'est déroulée votre expérience du Business Game ?
Ça a vraiment été une très bonne expérience, beaucoup d'entraide et de soutien avec les autres candidats lors de la préparation des dossiers et pendant le jour J. Une très bonne ambiance pendant les sessions en laboratoire, vraiment une expérience à conseiller.
Avez-vous été encadré par les chefs de l'école pendant et avant le concours ?
Les chefs nous ont accompagnés du début à la fin dans le projet, en nous conseillant et en étant à notre écoute. Notre chef formateur nous a donné plein de bons conseils lorsque nous lui avons exposé nos projets et ce que l'on pensait faire pour les créations. Puis pendant la session de test, les différents chefs et cheffes qui nous ont encadrés nous ont permis de peaufiner nos créations.
Comment avez-vous géré le stress pendant la compétition ?
Je n'ai pas trop ressenti le stress pendant la session de laboratoire, on est tellement à fond dans ce que l'on fait qu'on oublie un petit peu. Le stress monte plus au moment où il faut passer devant le jury, mais il disparaît assez vite pendant la présentation parce que l'on parle de quelque chose qui nous tient à cœur. En plus de cela, les membres du jury ont été vraiment bienveillants et pleins de bons conseils.
Quels sont vos projets professionnels à court et à long terme ?
Je pense continuer à me former dans les années à venir afn de pouvoir ouvrir mon propre établissement.
Quel conseil donneriez-vous aux étudiants intéressés par l'Institut Culinaire de France ?
Je pense que l'Institut Culinaire de France est vraiment un lieu propice pour faire une reconversion professionnelle. Les chefs, le matériel et l'ambiance sont propices pour réussir notre CAP à la fin de l'année. En plus de cela, le Business Game est une vraie opportunité pour présenter son projet à des professionnels.