D’où vient ta passion pour la pâtisserie ?
Depuis tout petit je suis fasciné par l’univers de la cuisine et de la pâtisserie mais pourtant je ne me voyais pas faire pâtissier de métier. C’est pour ça que j’ai fait un Bac pro cuisine et un BTS management hôtellerie restauration option cuisine. Et finalement, durant ces formations j’ai fait plusieurs stages dans des restaurants gastronomiques et j’ai réalisé que, même si j’adorais la cuisine, au fond je préférais la pâtisserie.
C’est pour ça que tu as choisi Institut culinaire de France ?
Oui, car même si j’ai toujours fait beaucoup de pâtisserie, j’avais envie de développer encore plus mes compétences dans ce domaine. J’ai commencé le CAP pâtissier reconversion en août. J’ai choisi cette formation car elle est courte et permet de faire des stages.
Les laboratoires sont super et les chefs sont très bienveillants.
C’est drôle parce que je ne suis pas en reconversion mais je suis dans une classe où les autres apprentis viennent de milieux très différents : l’un est bûcheron, une autre a fait une école de mode. Au final chacun a aussi des qualités issues de son précédent métier. On échange beaucoup, on discute, chacun est enrichi de l’expérience de l’autre.
Comment ça se passe ?
Pour le moment tout se passe très bien, j’arrive à développer ce que je voulais et j’apprends les techniques que je ne maitrisais pas encore totalement. Les laboratoires sont super et les chefs sont très bienveillants. Ils veulent nous transmettre leur passion et leurs techniques.
Est-ce qu’il y a des chefs qui t’ont donné envie de faire ce métier, des chefs que tu admires ?
Il n’y en a pas vraiment un ou une, j’admire tous les chefs pâtissiers, en fait j’admire la profession de pâtissier en elle-même. J’adorerais travailler dans un palace en pâtisserie car c’est vraiment millimétré et toutes les techniques sont parfaitement réalisées. J’aimerais travailler des beaux produits et les sublimer.
Raconte-nous ton expérience au Concours général des métiers…
C’était il y a 3 ans. Il y a d’abord une qualification régionale sur une épreuve technique basique avec un vainqueur pour chaque région. J’ai été le lauréat pour la Nouvelle- Aquitaine. Ensuite il y a eu la finale nationale sur un plat à base de cannette et la revisite du fraisier. Je me suis classé à la 2ème place du concours. C’était mon premier concours et j’ai adoré. Il faut s’entrainer à fond, c’est comme une compétition sportive !
C’est ça qui t’a motivé à participer à Objectif Top chef ?
Oui j’avais envie d’une autre expérience de concours alors j’ai candidaté à Objectif Top Chef. J’ai passé les castings en visio et j’ai été sélectionné. L’émission dans laquelle je suis a été diffusée début novembre.
Comment ça s’est passé ?
J’ai adoré le tournage. Au début c’est très stressant car c’est un concours de cuisine mais c’est aussi une émission de télé avec des caméras, des journalistes, c’est assez intimidant… Ce n’est pas évident de cuisiner en parlant aux journalistes mais l’expérience générale était incroyable. J’y suis allé avec mon meilleur ami pour qu’il m’aide à rester calme. Parce que c’était très stressant de rencontrer le Chef Etchebest, il en impose vraiment [rires]. Mais c’était super d’avoir le retour d’un grand chef comme lui qui a pu goûter mon plat et me donner son avis.
Quels sont tes projets professionnels ?
Je ne sais pas encore si je préfère la pâtisserie boutique ou en restauration, je pense que les stages vont me permettre de choisir. Je vais aller dans le restaurant 2 étoiles de Stéphanie Le Quellec qui est d’ailleurs la première gagnante de Top Chef. Ensuite je ferai l’autre partie de mon stage dans sa pâtisserie boutique.
J’admire la profession de pâtissier en elle-même.
Après ma formation CAP, je voudrais faire une mention complémentaire et un BTM pour avoir toutes les compétences possibles.
Un conseil pour un futur étudiant de l’Institut Culinaire de France ?
Il faut suivre ses envies. Ne pas faire des études en fonction de l’opinion de son entourage. L’essentiel c’est de faire ce dont on a envie. Dans des métiers de passion comme ça il y aura toujours des critiques mais il ne faut pas les écouter. J’ai eu la chance de toujours avoir le soutien de ma famille qui est très heureuse de me voir faire le métier que j’ai choisi !